Titre : | Réhabilitations (2021) |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Architecture d'aujourd'hui - AA (L') (445, Octobre - novembre 2021) |
Article en page(s) : | p.60-136 |
Langues: | Français |
Index. décimale : | Architecture |
Catégories : |
[Archirès ] 003 Conception et pratique architecturales > Pratique architecturale > Réhabilitation de bâtiment [Archirès ] 060 Sciences humaines > Civilisation > Patrimoine > Patrimoine architectural [Archirès ] 060 Sciences humaines > Histoire > Histoire de la construction |
Résumé : |
Réhabiliter plutôt que détruire : les architectes faisant de l’adage un précepte sont désormais de plus en plus nombreux. Sans revenir sur les causes de cette généralisation, corrélée à l’amplification de la crise écologique, soulignons qu’à mesure que la démarche est adoptée, elle se diversifie : réhabiliter, réemployer, transformer, restaurer, reconstruire, et ainsi de suite.
Avec Lacaton & Vassal, Pritzker Prize 2021 et ardents défenseurs de la réhabilitation depuis plus de trente ans, celle-ci va bien au-delà de l’histoire d’un palimpseste ou de la valeur d’un patrimoine, elle devient une vocation, une éthique. Et si le Pritzker nous dit quelque chose, c’est qu’elle est désormais partagée, au point sans doute de faire partie d’un code déontologique tacite. Singulière, voire rare il y a quelques années encore, la réhabilitation se décline aujourd’hui en plus de 50 nuances : on ne réhabilite pas seulement des architectures d’exception, tous les programmes sont concernés, on ne réhabilite pas de la même manière à Barcelone, à Toulouse ou à Berlin. Mais toutes les démarches tendent vers un même objectif : habiter le monde. |