Titre : | Pendre soin des urbains. Dossier (2018) |
Auteurs : | Collectif, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Urbanisme (410, Octobre 2018) |
Article en page(s) : | pages 24-63 |
Langues: | Français |
Index. décimale : | Urbanisme |
Catégories : |
[Archirès ] 022 Villes et groupements habités > Analyse urbaine > Espace urbain [Archirès ] 023 Aménagement et planification du territoire > Aménagement du territoire |
Mots-clés: | milieu urbain ; santé publique ; qualité de l'air ; qualité environnementale ; politique de santé ; équipement sanitaire ; prévention santé ; plan climat énergie territorial ; PCET ; Rennes ; Dijon ; Copenhague ; Miramas |
Résumé : |
"(...) Les urbains veulent une ville saine, et qu’elle devienne un facteur de bien-être. Depuis longtemps, comme le rappelle la géographe Anne-Peggy Hellequin dans ce dossier, la ville est à la fois perçue comme pathogène (« les miasmes urbains ») et comme un lieu de progrès en matière d’hygiène et de la salubrité publique. Avec un paradoxe : même après la décentralisation, les villes ont peu de pouvoirs en matière de santé publique. Charlotte Marchandise-Franquet, présidente du réseau français des Villes-Santé de l’OMS, rappelle que leurs actions relèvent du seul volontarisme. Et pourtant, même si de nombreux enjeux sanitaires se situent à une autre échelle, leurs initiatives sont nombreuses et prometteuses.
Le dernier dossier de la revue Urbanisme sur les interactions entre la ville et la santé date de… 1999 : il s’était intéressé à la place et à la forme de l’hôpital dans la ville. Cette fois, nous nous intéressons à la manière dont la ville impacte négativement sur la santé, mais surtout nous mettons en lumière de nouvelles approches positives, qui intègrent des objectifs de santé dans sa fabrication. On parle d’un « urbanisme favorable à la santé » et « d’évaluation d’impact sur la santé » ; des PLUI commencent à intégrer cette dimension. C’est le résultat d’une approche systémique promue notamment par l’École des hautes études de santé publique. L’ensemble des déterminants de santé (environnement physique, cadre de vie, environnement socio-économique, style de vie et capacité) sont pris en compte dans la fabrication de la ville pour réduire les maladies chroniques et les inégalités de santé. Nous avons demandé au géographe Emmanuel Vigneron d’analyser, cartes à l’appui, les inégalités territoriales, s’agissant de la mortalité et de l’accès aux soins. On ne peut pas plus oublier que les villes font trop peu de place aux corps fragiles. Au final, les villes peuvent-elles contribuer au bien-être ? Nous sommes allés poser la question à l’économiste du bonheur, Claudia Senik." Sommaire : - Ville et santé, une longue interaction. Retour sur une histoire ancienne - La qualité de l'air, un déterminant makeur. Le premier risque pour la santé des urbains reste la pollution atmosphérique - Une inégalité environnementale. Les plus concernés par la pollution de l'air sont ceux qui disent la ressentir le moins - Les politiques de santé des villes relèvent du volontarisme - Vers "un urbanisme favorable à la santé" - A Miramas, des enjeux de santé dans un projet de rénovation urbaine - "Une démarche pragmatique" - Santé et bien-être en ligne de mire du PLUI -Dijon Métropole, et la transition alimentaire - Eloge de la marche - Copenhague, la ville qui fait du bien. - De profondes inégalités géographiques - Des maisons de santé pluriprofessionnelles - Un accès inégal à la prévention du cancer - L'hôpital et les corps fragiles en ville - Une ville déprimante ? |