Titre : | Tiers-lieux : dossier (2020) |
Auteurs : | Margot Guislain, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | AMC Le Moniteur architecture (284, Février 2020) |
Article en page(s) : | p.47-55 |
Langues: | Français |
Index. décimale : | Urbanisme |
Catégories : |
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Résumé : | La multiplicité des expressions qualifiant les tiers-lieux - fabriques du territoire, lieux ressources, lieux infinis, voire espaces transitionnels ou écosystèmes positifs - indique l'engouement que suscitent ces équipements collectifs d'un nouveau type, mais aussi la réticence des acteurs à employer un terme qui, en une dizaine d'années, s'est galvaudé au regard des réalités qu'il recouvre. L'appellation désigne à la fois les friches industrielles métropolitaines à dominante festive, les espaces de coworking ou ceux dévolus au « faire ensemble », en général (makerspaces), pour la fabrication d'objets (fablabs), le développement de logiciels open source (hackerspaces). Lorsque les usages sont mixtes, ils ont souvent une vocation principale (culture, cuisine, agriculture) et des activités liées à l'économie sociale et solidaire. A la suite du rapport de la fondation Travailler autrement qui en recense quelque 1 800 en France, le gouvernement a lancé en juin 2019 le programme « Nouveaux lieux, nouveaux liens », pour les soutenir financièrement, les organiser en réseaux, les professionnaliser et en faire un instrument de reconquête des territoires. |