Titre : | PAUL VIRILIO “Quand Paul Virilio tourne autour du vide” (2018) |
Auteurs : | Francis Rambert, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Archiscopie (16, Octobre 2018) |
Article en page(s) : | pages 56-65 |
Langues: | Français |
Index. décimale : | Urbanisme |
Catégories : |
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Résumé : | "Il s’amusait à dire qu’il était arrivé à l’architecture “par la mer”, clin d’œil à Bunker archéologie, livre culte qu’il avait écrit en 1975. En fait, dès 1963, il fonde avec Claude Parent le groupe Architecture principe, ainsi expérimentent-ils ensemble la Fonction oblique. Autant urbaniste qu’essayiste, Paul Virilio nous a quittés le 10 septembre (2018), à l’âge de 86 ans. Le maître verrier devenu philosophe a nourri la réflexion de plusieurs générations d’architectes, à commencer par les étudiants de l’École spéciale d’architecture à Paris, qu’il a dirigée un temps. Son regard critique, très aiguisé notamment sur l’esthétique de la disparition, sur la vitesse ou sur l’accident, a produit livres et expositions, certaines à dimension manifeste comme “Ce qui arrive”, présentée à la Fondation Cartier en 2002. Lanceur d’alertes avant l’heure, il avait soutenu la cause des sans-abri. En 1993, il proposait ainsi des balises de survie. Nous publions ici un entretien enregistré le 21 avril 2011 à La Rochelle, où il s’était retiré. Il était alors invité à réagir sur le thème du vide que Dominique Perrault avait choisi comme sujet de “Metropolis ?”, le pavillon français de la Biennale d’architecture de Venise en 2010, dont il était commissaire." |