Titre : | Loger le pauvre, l’immigré, le demandeur d’asile. Dossier (2017) |
Auteurs : | Pascale Joffroy, Auteur ; Laureline Guilpain, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | DArchitectures (D'A) (251, Mars 2017) |
Article en page(s) : | pages 57-89 |
Langues: | Français |
Index. décimale : | Construction |
Catégories : |
[Archirès ] 005 Typologie de l'architecture > Typologie de l'architecture > Architecture éphémère [Archirès ] 005 Typologie de l'architecture > Typologie de l'architecture > Architecture évolutive [Archirès ] 010 Construction > Construction > Procédé de construction > Autoconstruction [Archirès ] 013 Habitat - logement > Habitat > Habitat non réglementé > Bidonville [Archirès ] 013 Habitat - logement > Habitat > Typologie de l'habitat > Habitat collectif [Archirès ] Logement provisoire |
Mots-clés: | France ; Liban ; Mumbai ; Marne-la-Vallée ; Berlin ; Paris ; Pays-Bas ; Montreuil ; logement collectif ; habitat d'urgence ; logement temporaire ; mode d'habiter |
Résumé : |
Les formes d'abri "d'urgence" dépendent de modèles propres à chaque pays. L’inflation réglementaire des normes est l’un des principaux obstacles auxquels se heurtent ceux qui cherchent des solutions pour offrir un toit à ceux qui en ont besoin en urgence. La norme serait-elle devenue l’outil privilégié des politiques d’exclusion sociale ?
Des architectes se penchent sur le sort de ceux – pauvres, immigrés, réfugiés – qui ne peuvent trouver place dans le logement de droit commun. Aux lieux d’hébergement sécurisés et encadrés, ils opposent un pragmatisme qui s’élabore d’abord avec ceux qui vont y vivre, qu’il s’agisse ou non d’autoconstruction. Si héberger relève de solutions techniques – financières, réglementaires et constructives –, habiter requiert une approche plus subtile. Une méthode faite de dialogue et d’invention où l’architecture n’est pas sans légitimité. |